lundi 15 juillet 2013

Le défi du lundi : let's read !

C'est bientôt les vacances, et c'est le dernier défi du lundi avant le mois d'août. Je ne suis pas une grande assidue du défi du lundi, mais j'aime bien y participer de temps en temps, quand le sujet m'inspire.

La semaine dernière, il s'agissait de poster un top 10 vernis à ongles, exercice que j'avais réalisé trop récemment (ici) pour recommencer. Mais cette semaine, il s'agit de parler bouquins. Et vu que je lis à peu près un livre par semaine depuis que je sais lire (j'en lisais même un par jour étant gamine, mais ce n'était pas le même nombre de pages...), j'ai des idées sur ce que je peux vous raconter.



Le livre dont je souhaite parler ici, est celui que je lis en ce moment, et qui est en train de me prendre bien plus qu'une semaine à lire. Je pense même qu'il va me durer tout l'été, car paradoxalement je lis beaucoup moins en étant en vacances (pour cause : je lis dans le train tous les matins et tous les soirs quand je vais au boulot, par contre en vacances je m'occupe de mes enfants et je suis fatiguée le soir donc pas le temps de lire!) Il s'agit d'Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell.

Oui, là-bas au fond, on ne rigole pas, c'est vrai. Jamais je n'aurais pensé qu'un jour je lirai ce bouquin (pour info, je n'ai jamais vu le film), je pensais que c'était trop gnangnan. C'est qu'habituellement je suis plutôt branchée policiers sordides qu'histoires d'amour. Mais une collègue m'en a parlé il y a quelques mois, et elle a attisé ma curiosité.

Pour mémoire, l'histoire en deux mots, c'est celle d'une jeune femme riche, Scarlett O'Hara, vivant dans le Sud des Etats Unis au XIXe siècle, et devant faire face aux ravages de la guerre de sécession (mort de ses proches, maladies, famine, pauvreté, ...)


Et maintenant que je suis dedans (à la moitié à peu près des 1200 pages), je n'ai pas l'intention de le lâcher ! J'apprécie ce livre pour plusieurs raisons :
- l'intérêt historique : je connaissais mal l'histoire des Etats-Unis au XIXe siècle, notamment l'histoire de la guerre de Sécession, entre le nord (les "yankees") et le sud ( les "conférés"), l'enjeu de la culture du coton, comment l'abolition de l'esclavage a finalement été dicté par une tactique militaire (le nord a cherché à affaiblir le sud en retournant les noirs contre leurs propriétaires). Ce livre est une mine d'information incroyable pour décrypter les tenants et aboutissants de cette période de l'histoire, ce qui permet également de comprendre certaines choses de l'histoire actuelle du pays, héritage de cette époque.
- l'intérêt dramatique et la richesse des personnages : l'histoire est très bien construite. Certaines passages sont un peu longs (notamment au démarrage, mais utile pour positionner les personnages), mais dans l'ensemble on ne s’ennuie pas. Je n'irai pas jusqu'à dire qu'il y a du suspense, mais on est pris dans la spirale de la guerre et on voit évoluer les personnages, notamment Scarlett O'Hara. D'une gamine égocentrique, fleur bleue, gâtée et capricieuse, elle devient au fur et à mesure du roman une femme féroce et sans pitié qui gère d'une main de fer une plantation de coton en déroute. Pour le moment l'histoire d'amour n'est pas du tout au premier plan de l'histoire, et c'est plutôt un roman initiatique qu'un roman d'amour.

J'espère que ces quelques lignes vous auront donné envie de vous lancer vous-aussi dans la lecture de ces 1200 pages, une lecture parfaite pour l'été ! Sinon, peut-être que, comme moi, vous rajouterez sur votre whish list vernis à ongles le magnifique O'Hara de Picture Polish...

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